Jacques-Louis David

Le joyau du Louvre de Paris sous un jour nouveau
Nouvelles perspectives sur un chef-d'œuvre néoclassique du peintre de la cour de Napoléon, David
Un tableau remarquable de l'époque napoléonienne est le tableau de Jacques-Louis David "Le Serment des Horaces".
Dans la partie gauche de l'image, nous voyons 3 guerriers jurant, les bras levés pointant vers les épées tenues par leur père. L'héroïsme des Horaces était qu'ils ont choisi de se battre personnellement avec les représentants des Curaces hostiles afin d'éviter des effusions de sang inutiles entre les gens.
Le tableau n'agit pas seulement par hasard comme une scène de théâtre. David s'est également inspiré de pièces d'auteurs classiques français, par exemple de Pierre Corneille.
Il n'est pas sans intérêt que les personnages du tableau apparaissent comme peints à la cire. On sait que David a en fait peint à partir de petites figures. 

Sur le côté droit du tableau, nous voyons des femmes abattues qui pleurent les yeux fermés. Elles prévoient la fin négative de leurs maris, qui mourront au combat. L'effet dramatique de l'image est souligné par un éclairage presque théâtral et des ombres importantes sur le sol. La lumière est dirigée vers le centre de l'image, qui est trois épées et les bras levés jurant.
La peinture colorée et l'ombrage distinctif des vêtements rappellent la tradition classique française du peintre Nicolas Poussin. Cependant, la peinture de David est monumentale dans ses proportions. Il rappelle que Napoléon a habilement utilisé les arts visuels pour sa propre présentation et promotion de son régime. Les mains levées rappellent également le tristement célèbre salut nazi pendant le 3e Reich allemand.
Bien que le dictateur allemand n'ait pas développé la promotion visuelle de sa guerre à la mesure de Napoléon, il s'est également présenté comme un dirigeant romain. Certains points de contact dans la propagande visuelle indiquent également qu'il voulait surmonter l'héritage de guerre de Napoléon Bonaparte.